Laure Belleville
Capitaine du Charnay Basket Bourgogne Sud, l'équipe phare du basket féminin en Saône et Loire, Laure Belleville est une passionnée de son sport : elle en a d'ailleurs fait son métier… Elle a bien voulu nous raconter son itinéraire.
A quel âge avez-vous débuté le basket ?
En mini-poussines, à l'âge de 7 ou 8 ans.
Comment êtes-vous venue au basket ?
J'ai participé à un stage au cours de vacances scolaires à Charnay et c'est là que j'ai découvert le basket… Ce qui m'a tout de suite plu, c'est l'intensité physique qu'il offrait : j'étais un peu hyper- active et j'ai donc trouvé là le meilleur moyen de dépenser mon énergie !
Décrivez-nous votre parcours basket :
Hormis une saison à Tours, j'ai fait jusqu'à présent toute ma carrière au club de Charnay-les- Mâcon : j'y ai été 2 fois championne de Bourgogne cadettes, et quart-finaliste de la Coupe de France cadettes en 2003… Terminant 2ème du championnat de N 3, nous accédons à la N 2, mais nous sommes redescendues aussitôt ! Vice-championnes de France de N 3, nous avons réintégré la N 2 dès la saison suivante. Après 3 saisons à ce niveau à Charnay, je pars à Tours : accession à la N 1 et finaliste de la Coupe de France face au FC Lyon.
Charnay ayant accédé également à la NF 1, je suis revenue à mon club formateur, avec la satisfaction d'atteindre les plays-offs l'an dernier avec une 3ème place à la clé.
Quel est votre meilleur souvenir ?
C'est incontestablement la finale de la Coupe de France que j'ai jouée à Bercy avec Tours contre le FC Lyon : même si nous avons perdu la rencontre, jouer dans cette salle pleine, dans cette ambiance, c'est géant…!
Quel regard portez-vous sur le basket féminin d'aujourd'hui ?
Le basket féminin se professionnalise et son environnement évolue pour devenir de plus en plus pro. De même, le niveau de jeu est en hausse.
Sur quels points souhaiteriez-vous voir évoluer le basket féminin ?
Il faut jouer sur deux points pour cela : la médiatisation pour faire venir sponsors et spectateurs dans les salles de basket féminin, et montrer que le spectacle proposé vaut l'investissement pour les uns et le déplacement pour les autres. La formation des jeunes doit être intensifiée pour permettre de développer un jeu encore plus physique et tactique.
Quel enrichissement personnel avez-vous trouvé au sein de la famille basket ?
J'ai fait du basket mon métier et je me suis enrichie grâce aux valeurs portées par l'esprit d'équipe, le plaisir et les émotions partagées.
Avez-vous une autre passion ?
Je n'ai pas d'autre passion mais j'aime beaucoup les enfants et j'envisage, lorsque j'arrêterai de jouer, de devenir éducatrice pour travailler en crèche.
Fred Levasseur
A quel âge avez vous débuté le basket ?
J'ai commencé le basket à 7 ans à Venelles, dans le sud de la France où mon papa était président jusqu'à l'année dernière.
Comment êtes-vous venue au basket ?
J'ai baigné très jeune dans le monde du basket puisque mon grand-père et mes parents étaient joueurs.
Décrivez nous votre parcours basket
J'ai évolué jusqu'en seniors à Venelles, où j'ai pu jouer en nationale 4 dès l'âge de 17 ans. Mais c'est à Marignane en nationale 1B, que j'ai pu découvrir le basket de haut niveau. En effet, j'ai eu la chance d'évoluer avec des internationales bulgares et yougoslaves qui m 'ont beaucoup apporté par leur expériences et leur vécu. Cette année-là, nous avions gagné le droit de monter en Ligue Féminine, mais l'accession nous a été refusée pour cause de difficultés financières.
Pour des raisons personnelles, j'ai atterri en Bourgogne : j'ai signé au Chalon Basket Club en nationale 1 et j'y suis restée de 95 à 99. J'ai ensuite eu mes enfants, et suis partie au Creusot en 2003 pendant 3 ans où j'ai evolué en N3 et N2. Après une opération des ligaments croisés du genou, je suis partie 3 ans à Beaune jouer en nationale 3. Depuis 2009, je suis à l'Elan pour y clôturer ces belles années de basket. J'ai eu la chance de vivre encore une montée de pré-nationale à NF 3.
Quel est votre meilleur souvenir ?
Il est difficile pour moi de choisir car j'ai plusieurs souvenirs à des niveaux différents, et ils sont tout aussi marquants les uns que les autres. Je dirais que jouer les play-offs avec Chalon pour la montée en Ligue Féminine a été mon vrai premier souvenir, mais que chaque montée, que ce soit avec le Creusot, ou l'an dernier avec l'Elan, a été tout aussi enrichissante... Plus particulièrement la dernière car j'ai pu faire bénéficier l’équipe de mon expérience, et j'avoue que c'est très agréable.
Quel regard portez-vous aujourd'hui sur le basket féminin ?
Trés mitigé, de par mon âge ! Je trouve bien différents aujourdhui les mentalités et l'investissement des joueuses. Je me sens parfois en décalage par rapport aux plus jeunes, et suis très exigeante par rapport à ma propre expérience : du coup, je suis parfois déçue. Alors j'ai appris à prendre du recul, mais c'est parfois difficile. Il est aussi compliqué d'intégrer une équipe de haut-niveau féminine, car cela passe par beaucoup de rigueur, d'envie et d'investissement personnel, ce que j'ai souvent du mal à retrouver.
De par sa faible médiatisation par rapport aux hommes, on a du mal à faire connaitre et évoluer le basket féminin. Il est clair que très peu de filles aujourd'hui vivent du basket, il est donc important pour moi d'arriver à prendre du plaisir tout en étant compétiteur et s'en donner les moyens. Cela passe évidemment par beaucoup de travail. On n'a rien sans rien.
Sur quel point souhaiteriez-vous voir évoluer le basket féminin ?
Un peu comme je l'ai dit dans la question précédente : beaucoup d'investissement personnel, savoir rester humble, prendre le temps de progresser et pouvoir au fur et à mesure apporter de son expérience et de sa technique. Ne pas brûler les étapes, passer par des niveaux moins élevés pour, ensuite, évoluer au plus haut niveau.
Quel enrichissement personnel avez-vous trouvé au sein de la famille basket ?
Le sport collectif en général est une trés belle école de la vie. Mes enfants eux-mêmes sont au basket, et je trouve important la cohésion de groupe dans l'équilibre de la vie. Pour ma part, le basket m'a donné une ligne de conduite, le respect des règles, l'investissement personnel, ne jamais avoir envie de décevoir, et surtout la compétition, l'adrénaline, et comme j'ai horreur de perdre, (tous ceux qui me connaissent le savent !)... aussi ne jamais rien lâcher même quand c'est perdu d'avance !!!! Tout ça m'a donné des valeurs et j'en suis fière, même si j'ai un caractère de cochon !!!
Avez-vous une autre passion ?
Des passions ? J'aimerais en avoir plus, mais mon emploi du temps étant trés chargé entre mon boulot d'auxiliaire de puériculture, mes enfants, un mari entraîneur de rugby, les entraînements, mes matches, et ceux des enfants, il ne me reste plus beaucoup de temps... Et je cours tout le temps. Alors je dirais que ma passion c'est ma famille, c'est un tout !!!
Fred Levasseur
A quel âge avez vous débuté le basket ?
J'ai commencé le basket à 7 ans à Venelles, dans le sud de la France où mon papa était président jusqu'à l'année dernière.
Comment êtes-vous venue au basket ?
J'ai baigné très jeune dans le monde du basket puisque mon grand-père et mes parents étaient joueurs.
Décrivez nous votre parcours basket
J'ai évolué jusqu'en seniors à Venelles, où j'ai pu jouer en nationale 4 dès l'âge de 17 ans. Mais c'est à Marignane en nationale 1B, que j'ai pu découvrir le basket de haut niveau. En effet, j'ai eu la chance d'évoluer avec des internationales bulgares et yougoslaves qui m 'ont beaucoup apporté par leur expériences et leur vécu. Cette année-là, nous avions gagné le droit de monter en Ligue Féminine, mais l'accession nous a été refusée pour cause de difficultés financières.
Pour des raisons personnelles, j'ai atterri en Bourgogne : j'ai signé au Chalon Basket Club en nationale 1 et j'y suis restée de 95 à 99. J'ai ensuite eu mes enfants, et suis partie au Creusot en 2003 pendant 3 ans où j'ai evolué en N3 et N2. Après une opération des ligaments croisés du genou, je suis partie 3 ans à Beaune jouer en nationale 3. Depuis 2009, je suis à l'Elan pour y clôturer ces belles années de basket. J'ai eu la chance de vivre encore une montée de pré-nationale à NF 3.
Quel est votre meilleur souvenir ?
Il est difficile pour moi de choisir car j'ai plusieurs souvenirs à des niveaux différents, et ils sont tout aussi marquants les uns que les autres. Je dirais que jouer les play-offs avec Chalon pour la montée en Ligue Féminine a été mon vrai premier souvenir, mais que chaque montée, que ce soit avec le Creusot, ou l'an dernier avec l'Elan, a été tout aussi enrichissante... Plus particulièrement la dernière car j'ai pu faire bénéficier l’équipe de mon expérience, et j'avoue que c'est très agréable.
Quel regard portez-vous aujourd'hui sur le basket féminin ?
Trés mitigé, de par mon âge ! Je trouve bien différents aujourdhui les mentalités et l'investissement des joueuses. Je me sens parfois en décalage par rapport aux plus jeunes, et suis très exigeante par rapport à ma propre expérience : du coup, je suis parfois déçue. Alors j'ai appris à prendre du recul, mais c'est parfois difficile. Il est aussi compliqué d'intégrer une équipe de haut-niveau féminine, car cela passe par beaucoup de rigueur, d'envie et d'investissement personnel, ce que j'ai souvent du mal à retrouver.
De par sa faible médiatisation par rapport aux hommes, on a du mal à faire connaitre et évoluer le basket féminin. Il est clair que très peu de filles aujourd'hui vivent du basket, il est donc important pour moi d'arriver à prendre du plaisir tout en étant compétiteur et s'en donner les moyens. Cela passe évidemment par beaucoup de travail. On n'a rien sans rien.
Sur quel point souhaiteriez-vous voir évoluer le basket féminin ?
Un peu comme je l'ai dit dans la question précédente : beaucoup d'investissement personnel, savoir rester humble, prendre le temps de progresser et pouvoir au fur et à mesure apporter de son expérience et de sa technique. Ne pas brûler les étapes, passer par des niveaux moins élevés pour, ensuite, évoluer au plus haut niveau.
Quel enrichissement personnel avez-vous trouvé au sein de la famille basket ?
Le sport collectif en général est une trés belle école de la vie. Mes enfants eux-mêmes sont au basket, et je trouve important la cohésion de groupe dans l'équilibre de la vie. Pour ma part, le basket m'a donné une ligne de conduite, le respect des règles, l'investissement personnel, ne jamais avoir envie de décevoir, et surtout la compétition, l'adrénaline, et comme j'ai horreur de perdre, (tous ceux qui me connaissent le savent !)... aussi ne jamais rien lâcher même quand c'est perdu d'avance !!!! Tout ça m'a donné des valeurs et j'en suis fière, même si j'ai un caractère de cochon !!!
Avez-vous une autre passion ?
Des passions ? J'aimerais en avoir plus, mais mon emploi du temps étant trés chargé entre mon boulot d'auxiliaire de puériculture, mes enfants, un mari entraîneur de rugby, les entraînements, mes matches, et ceux des enfants, il ne me reste plus beaucoup de temps... Et je cours tout le temps. Alors je dirais que ma passion c'est ma famille, c'est un tout !!!
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